Steve Defoor, la voix du triathlon

Dans son passé de triathlète élite, il pioche son expertise. De sa voix, Steve Defoor accompagne les épreuves. Il sera une nouvelle fois le speaker du Triathlon Sud Vendée.

 

« J’y suis venu… sur un malentendu. » Il en blague encore, Steve Defoor. Le triathlète s’est retrouvé « le micro à la main », un jour de Triple effort au Poiré-sur-Vie. « Il fallait remplacer au pied levé l’animateur historique, Jean-Claude Guyon. Mes copains du club de triathlon genôt ont choisi celui qui avait un peu de goule. »

Depuis, l’homme n’a pas lâché le fil. « Je me suis pris au jeu. J’ai découvert une facette différente de la discipline. » Son expertise résonne dans les grands rendez-vous. « Je suis animateur labellisé, ce qui me permet d’officier sur les grandes épreuves fédérales. » Sa voix guide le grand public. « J’essaie de vulgariser la discipline, d’apporter une valeur ajoutée grâce à mon passé d’athlète. » 

De repérer les petits signes. D’expliquer ce qui se trame dans l’eau et sur l’asphalte. « Je ressens la course, je ressens ce que les athlètes ressentent. Je décrypte les attitudes. Je suis un peu le trait d’union entre ce que les spectateurs voient et ce qui se passe. Surtout, j’essaie d’apporter de la bonne humeur, de l’entrain. »

« Au micro, cette petite adrénaline… »

Steve Defoor, la voix du triathlon

Les haut-parleurs, Steve Defoor aime les partager. « J’ai eu la chance de travailler avec des références, comme Olivier Bachet ou Stéphane Garcia. J’aime travailler en binôme. C’est un plaisir démultiplié. » Le speaker allumera encore le son, en septembre, au Triathlon Sud Vendée. « Au fil des années, cette épreuve s’est forgée une réputation nationale, d’abord parce que tout est très bien calé. » 

Calé comme les transitions de l’ex-triathlète élite. « Aujourd’hui, le triathlon pour moi rime avec entraînements partagés avec mes enfants. Je connais tellement la difficulté de la discipline, les contraintes pour faire la course devant, que je sais que ce n’est plus possible », sourit Steve. « En tant que speaker, je ne vais pas dire que je vis la course par procuration. Même s’il y a cette petite adrénaline… »